On a tendance à l’oublier ou tout simplement, parfois, on préfère l’oublier : aujourd’hui, la moitié des travailleurs dans le monde vit avec moins de deux dollars par jour. Cela représente près d’1,5 milliard de personnes. Un milliard et demi d’hommes et de femmes qui ne parviennent ni à subvenir à leurs besoins, ni à ceux de leur famille.
Ce sont des gens qui travaillent. Malheureusement et injustement pour un salaire de misère. C’est la mondialisation, entend-on, comme s’il s’agissait d’une fatalité. Avant souvent de baisser les yeux.
Cette année, nous avons choisi de les ouvrir grands sur ces travailleurs trop souvent sacrifiés sur l’autel du business, dans le cadre de la Quinzaine de la Solidarité internationale, à travers le thème du travail décent.
Durant deux semaines, à travers des expositions, des débats, des conférences, des balades ou encore des films, la Quinzaine mettra le focus sur toute une série de problématiques géographiquement éloignées mais qui nous concernent tous peu ou prou. Qu’il s’agisse de la question de la protection sociale au sein de populations qui en sont totalement dénuées, des filières minières en République Démocratique du Congo ou des conditions de travail inacceptables imposées aux travailleurs au Qatar dans le cadre de la préparation de la Coupe du Monde de Football 2022,…
La Quinzaine de la Solidarité internationale est une initiative de la Ville de Bruxelles mise en place par la Cellule Solidarité internationale avec la collaboration du Conseil consultatif de la Solidarité internationale. Mais aussi de la société civile, à savoir toutes les associations qui apportent leur connaissance du terrain lors de l’événement.
Je vous invite à en découvrir le programme détaillé de tous ces événements au fil des pages, en espérant vous y croiser.
Solidairement,
Ahmed El Ktibi, Échevin de la Solidarité internationale