Retour sur la soirée de lancement de la Quinzaine de la solidarité internationale 2024 de la Ville de Bruxelles

Retour sur la soirée de lancement de la Quinzaine de la solidarité internationale 2024 de la Ville de Bruxelles

Mer­cre­di 25 sep­tembre se tenait la soi­rée de lan­ce­ment de la Quin­zaine de la Soli­da­ri­té Inter­na­tio­nale de la Ville de Bruxelles. Après un mot d’ouverture par l’Echevin à la soli­da­ri­té inter­na­tio­nale, s’est tenue une table ronde sur la thé­ma­tique de la Quin­zaine de cette année : la construc­tion de la paix. Thème très actuel au vu des conflits qui font rage autour de nous et sur les­quels il est impos­sible de fer­mer les yeux. Bruxelles est une ville qui ras­semble une mul­ti­tude de cultures, elle ne peut donc pas y res­ter indif­fé­rente et doit être actrice de la paix, de la soli­da­ri­té et de la justice.

 

Deux intervenant·es étaient présent·es à la table ronde : Colette Brae­ck­man, jour­na­liste spé­cia­li­sée dans l’Afrique cen­trale qui a bien connu le Rwan­da pré et post géno­cide et Ser­gio Jara­mil­lo Caro, diplo­mate colom­bien qui a par­ti­ci­pé aux négo­cia­tions entre les Forces armées révo­lu­tion­naires de Colom­bie et le gou­ver­ne­ment colombien.

Dans leurs dis­cours, les deux se rejoignent sur le temps néces­saire à la construc­tion d’une paix durable, de prendre toutes les dimen­sions en compte avant de signer des accords. Elle doit aus­si se faire en lais­sant la place aux voix des vic­times et en leur per­met­tant de recon­naître et de condam­ner leurs bour­reaux. Si le pro­ces­sus est mal mené, les conflits risquent de refaire sur­face plus tard et ailleurs.

Dans leurs dis­cours, les intervenant·es insistent sur le fait que les citoyen·nes d’Occident doivent conti­nuer à par­ler des conflits actuels, même ceux dont la presse ne parle pas, et sur l’importance de ne pas s’habituer aux hor­reurs qui ont lieu ailleurs et lais­ser les mobi­li­sa­tions s’épuiser.

 

La Quin­zaine de la Soli­da­ri­té Inter­na­tio­nale est un évé­ne­ment annuel orga­ni­sé par la Ville de Bruxelles. Au cours de ces deux semaines, la thé­ma­tique choi­sie est déve­lop­pée à tra­vers un pro­gramme de débats, films, spec­tacles, expo­si­tions, etc. Le but est de sen­si­bi­li­ser la popu­la­tion bruxel­loise à la soli­da­ri­té inter­na­tio­nale, elle est orga­ni­sée par la cel­lule Soli­da­ri­té Inter­na­tio­nale de la com­mune en col­la­bo­ra­tion en col­la­bo­ra­tion avec le sec­teur associatif.

 

Plus d’informations sur le pro­gramme de cette année, qui se déroule du 25 sep­tembre au same­di 12 octobre , via ce lien : https://​quin​zai​ne​so​li​da​rite​.bruxelles​.be/​a​c​t​i​v​i​tes.