La Semaine Européenne de la Démocratie Locale 2024 : une démocratie locale inclusive à Jette !

La Semaine euro­péenne de la démo­cra­tie locale (SEDL) mobi­lise la com­mune de Jette depuis quelques années pour sen­si­bi­li­ser à la soli­da­ri­té, aux droits humains et à la cohé­sion sociale. L’édition 2024, riche en acti­vi­tés et en col­la­bo­ra­tions, invite la com­mu­nau­té à se ras­sem­bler autour de ceux qui vivent en marge de la démo­cra­tie et à se mobi­li­ser contre les injus­tices. Ain­si, Jette sou­hai­te­rait s’engager acti­ve­ment à créer un ter­ri­toire durable et inclu­sif, avec une par­ti­ci­pa­tion citoyenne plus impor­tante comme moteur de changement.

Depuis 2010, la com­mune de Jette par­ti­cipe à la Semaine Euro­péenne de la Démo­cra­tie Locale (SEDL), une ini­tia­tive qui réunit les col­lec­ti­vi­tés euro­péennes autour des valeurs démo­cra­tiques et des actions de soli­da­ri­té. À Jette, la SEDL est actuel­le­ment bien plus qu’un simple évé­ne­ment : elle incarne un enga­ge­ment pro­fond pour don­ner la parole aux per­sonnes en situa­tion de pré­ca­ri­té et pour ren­for­cer les liens sociaux. L’édition 2024 dont la thé­ma­tique est : « Com­mu­nau­tés locales : pla­cer la rési­lience démo­cra­tique au pre­mier plan », s’articule autour des actions locales visant à ren­for­cer la rési­lience démo­cra­tique des com­munes et à accroitre la pro­tec­tion des citoyens, en cohé­rence avec l’Objectif de Déve­lop­pe­ment Durable (ODD) 11 des Nations Unies.

L’implication crois­sante de la com­mune de Jette dans la SEDL.

En 2015, l’engagement de la com­mune de Jette dans la SEDL, aux côtés de Saint-Josse, Bruxelles et Etter­beek et des nom­breuses asso­cia­tions de soli­da­ri­té inter­na­tio­nales sous la coor­di­na­tion de l’association des villes et com­munes de Bruxelles (BRULOCALIS) a fait émer­ger le besoin d’une coor­di­na­tion régio­nale de la soli­da­ri­té inter­na­tio­nale. Depuis, la par­ti­ci­pa­tion de Jette s’est ancrée dans une dyna­mique de ren­for­ce­ment des valeurs com­mu­nau­taires et de sou­tien aux ini­tia­tives locales. Chaque édi­tion de la SEDL est pen­sée dans le but de faire avan­cer ces enjeux, en lien avec les ODD.

Une trans­ver­sa­li­té pour une cohé­sion ren­for­cée au sein de la com­mune de Jette.

Le suc­cès de la SEDL à Jette repose sur une approche trans­ver­sale, mobi­li­sant des ser­vices com­mu­naux, le sec­teur asso­cia­tif et la par­ti­ci­pa­tion citoyenne. La SEDL est donc un point com­mun entre ces dif­fé­rents sec­teurs, per­met­tant d’élaborer un pro­gramme qui met en lumière les besoins des citoyens et qui donne du sens aux actions col­lec­tives. Le pro­gramme prend en compte des ini­tia­tives inclu­sives visant à faire par­ti­ci­per les per­sonnes en situa­tion de pré­ca­ri­té et à sen­si­bi­li­ser le public aux enjeux de l’exclusion sociale. À tra­vers cette trans­ver­sa­li­té, la SEDL réus­sit à réunir ser­vices sociaux, struc­tures de sou­tien aux migrants et ini­tia­tives cultu­relles pour abor­der les défis locaux sous de mul­tiples pers­pec­tives comme le loge­ment à Bruxelles, l’accès à l’alimentation, aux soins de san­té, ou encore l’accès à l’aide sociale. Cepen­dant, cette trans­ver­sa­li­té risque de deve­nir un défi sans une vision poli­tique com­mune et un rem­pla­ce­ment des postes vacants au sein de l’administration ; ce qui pour­rait limi­ter l’impact des ini­tia­tives pour l’instauration d’une démo­cra­tie locale inclu­sive et durable.

La SEDL 2024 à Jette : un élan de soli­da­ri­té pour les plus vulnérables !

Le thème cen­tral de la SEDL 2024 était : “À l’écoute de celles et ceux qui vivent à l’ombre de la démo­cra­tie”. Ce thème illustre par­fai­te­ment la néces­si­té urgente de l’engagement envers les per­sonnes mar­gi­na­li­sées. Face aux pro­blé­ma­tiques comme le sans-abrisme ou encore la pola­ri­sa­tion crois­sante de la socié­té (racisme struc­tu­rel et dis­cours de haine qui émergent sur le monde occi­den­tal), cette édi­tion 2024 vise à mobi­li­ser la com­mu­nau­té pour don­ner une voix aux per­sonnes les plus vul­né­rables. Le pro­gramme est struc­tu­ré autour de deux axes prin­ci­paux à savoir don­ner d’une part la parole aux per­sonnes en situa­tion de grande pré­ca­ri­té afin qu’elles puissent faire part de leurs expé­riences en tant que deman­deurs d’asile en Bel­gique et expri­mer leurs besoins dans un envi­ron­ne­ment par­ti­ci­pa­tif et sen­si­bi­li­ser d’autre part la com­mu­nau­té aux réa­li­tés de l’exclusion sociale par le biais d’activités édu­ca­tives et culturelles.

Le choix des thé­ma­tiques et des acti­vi­tés (expo­si­tions, spec­tacles, forum ouvert, ren­contres-débats, créa­tion artis­tique, recueil de témoi­gnages, etc) est le fruit de col­la­bo­ra­tions étroites avec des asso­cia­tions locales comme Res­to­Jet, la com­pa­gnie Transe-en-danse ou encore l’ASBL PLOEF et divers ser­vices de la com­mune, dans une volon­té de créer un élan de soli­da­ri­té et d’ouverture.

Temps forts de la SEDL et levier pour la réa­li­sa­tion de l’ODD 11 

Les temps forts de l’édition 2024 ont été mar­qués par des moments de réflexion col­lec­tive sous forme d’atelier et de forum ouvert. En effet, l’atelier du 26 octobre 2024 pro­po­sé et ani­mé par l’ASBL PLOEF a per­mis d’aborder la ques­tion du sans-abrisme tout en sol­li­ci­tant les valeurs de chacun·e qui per­met­tront de pro­gres­ser ensemble vers une vision com­mune diver­si­fiée. De plus, le forum ouvert du 28 octobre 2024 a per­mis d’entendre le récit des per­sonnes pré­ca­ri­sées qui chaque jour sont confron­tées aux impasses et aux obs­tacles qui jalonnent le par­cours d’accès aux soins, au loge­ment, à l’alimentation et à l’aide sociale. Ces deux moments ont per­mis de poser les bases d’une avan­cée vers une socié­té plus inclu­sive. Dans la pers­pec­tive de réa­li­ser l’Objectif de Déve­lop­pe­ment Durable 11 (ODD 11), qui pro­meut des villes et com­mu­nau­tés durables : plu­sieurs pistes ont été for­mu­lées telles que la créa­tion d’une cara­vane d’information cir­cu­lant dans dif­fé­rents lieux de la com­mune, la créa­tion d’un centre d’hébergement d’urgence, l’amélioration et la déstig­ma­ti­sa­tion de l’accueil avec un pro­jet de théâtre-action comme outil de sen­si­bi­li­sa­tion et d’en­ga­ge­ment. Il faut noter que le pro­jet de théâtre-action est une sug­ges­tion issue du forum ouvert. En per­met­tant aux citoyens de tous hori­zons de s’exprimer sur les ques­tions sociales et de prendre part acti­ve­ment à la vie de leur com­mune, le théâtre-action aide­rait à faire de Jette un lieu d’inclusion et de soli­da­ri­té. Ce fut le cas du spec­tacle de théâtre Marion­nettes « Who we are » du 16 octobre 2024 ini­tié par la com­pa­gnie Transe-en-danse qui met­tait en scène des artistes d’Afrique Sub­sa­ha­rienne et de Pales­tine, deman­deurs d’asile en Bel­gique et qui a faci­li­té l’imagination avec beau­té, géné­ro­si­té et digni­té d’une socié­té plus juste, inclu­sive et solidaire.

Cet art par­ti­ci­pa­tif offre aux per­sonnes les plus vul­né­rables une scène pour faire part de leurs défis et de leurs espoirs, sen­si­bi­li­sant par la même occa­sion la com­mu­nau­té à l’importance de la cohé­sion sociale et aux consé­quences de l’ex­clu­sion. En inves­tis­sant dans des ini­tia­tives comme le théâtre-action, la com­mune de Jette ferait un pas de plus vers une réa­li­sa­tion tan­gible et durable des objec­tifs de la SEDL et de l’ODD 11.

Jette : une com­mune enga­gée pour un ave­nir soli­daire et inclusif !

L’é­di­tion 2024 de la SEDL démontre l’impact que peuvent avoir les ini­tia­tives locales sur la cohé­sion et la jus­tice sociale. Le groupe de tra­vail SEDL pour­sui­vra pro­chai­ne­ment ses acti­vi­tés en for­mu­lant des recom­man­da­tions concrètes pour les nou­veaux déci­deurs locaux. Néan­moins, la col­la­bo­ra­tion entre les ser­vices com­mu­naux et les asso­cia­tions locales res­te­ra indis­pen­sable pour ren­for­cer le lien social et faire face aux défis qui touchent la com­mune en vue de sti­mu­ler une démo­cra­tie plus inclusive.

 

 

La SEDL à Jette consti­tue une démarche enga­gée pour construire un len­de­main plus juste en don­nant la parole aux per­sonnes vul­né­rables. Ain­si, grâce à des ini­tia­tives comme le théâtre-action, la com­mune de Jette confirme sa volon­té de sen­si­bi­li­ser, d’engager et de trans­for­mer la socié­té en vue de sur­mon­ter les défis de l’exclusion sociale. Enfin, l’édition 2024 illustre cette démarche de soli­da­ri­té et de par­ti­ci­pa­tion tout en rap­pe­lant que chacun·e peut œuvrer à éri­ger des villes plus inclu­sives et plus solidaires.

Le soutien de la commune de Saint Josse à la Fondation « Daughters for Life » !

La com­mune de Saint-Josse-Ten-Noode a cette année décer­né la citoyen­ne­té d’honneur au Dr. Izzel­din Abue­laish, pré­sident et fon­da­teur de la fon­da­tion « Daugh­ters for life ». Fon­dée en 2010 au Cana­da, en mémoire de ses filles et de sa nièce dis­pa­rues, cette orga­ni­sa­tion œuvre pour l’éducation de jeunes filles du Moyen-Orient en situa­tion de pré­ca­ri­té en leur offrant des bourses uni­ver­si­taires et un accom­pa­gne­ment com­plet. C’est dans cette optique de soli­da­ri­té inter­na­tio­nale que la com­mune de Saint-Josse a orga­ni­sé le 26 octobre 2024, une céré­mo­nie à l’hon­neur des étu­diantes béné­fi­ciant de ce pro­gramme en Bel­gique et qui ont réus­si leur master.

La fon­da­tion « Daugh­ters for Life » (DFL) est née du cou­rage et de la rési­lience du Dr. Izzel­din Abue­laish, qui l’a créé suite à la perte tra­gique de trois de ses filles et de sa nièce lors d’un bom­bar­de­ment dans la bande de Gaza. Ce drame per­son­nel a ins­pi­ré la créa­tion de cette fon­da­tion dédiée à offrir des oppor­tu­ni­tés d’éducation aux jeunes filles issues de milieux pré­caires, avec une atten­tion par­ti­cu­lière aux étu­diantes pales­ti­niennes, sou­vent confron­tées à des contextes socio-éco­no­miques dif­fi­ciles. Avec l’objectif de créer une branche en Europe pour élar­gir son champ d’action, DFL a trou­vé en Bel­gique et plus spé­ci­fi­que­ment à Saint-Josse une base solide pour ses initiatives.

Ren­contres pré­li­mi­naires entre Saint-Josse et le doc­teur Abuelaish.

La pre­mière ren­contre entre la com­mune et le doc­teur Abue­laish a eu lieu en 2017 par une volon­té de créer une branche de DFL en Europe. La seconde ren­contre a eu lieu en 2019 et avait pour objec­tif de sen­si­bi­li­ser le public belge au quo­ti­dien vécu par les Pales­ti­niens. Ce vécu a pu être par­ta­gé à tra­vers le témoi­gnage du doc­teur, un par­ti­san de la paix et du dia­logue mal­gré la perte de trois de ses filles et de sa nièce lors de l’offensive « Plomb dur­ci » menée par l’armée israé­lienne sur Gaza en 2009. C’est au cours de cette seconde ren­contre que s’est concré­ti­sée l’idée de la créa­tion d’un siège natio­nal de la fon­da­tion en Bel­gique et par­ti­cu­liè­re­ment sur le ter­ri­toire de la com­mune de Saint-Josse. Ain­si, la com­mune de Saint-Josse et la fon­da­tion « Daugh­ters for Life » unissent leurs forces autour d’une mis­sion com­mune : sou­te­nir l’accès à l’éducation pour de jeunes pales­ti­niennes et encou­ra­ger l’implication popu­laire pour des causes huma­ni­taires. Ce par­te­na­riat trouve écho dans la vision huma­ni­taire de la com­mune, deve­nue un point d’ancrage pour la fon­da­tion en Europe. Ensemble, la fon­da­tion et la com­mune mettent en place des actions de sen­si­bi­li­sa­tion et de sou­tien édu­ca­tif qui incarnent les valeurs de soli­da­ri­té et d’inclusion de la com­mune. « Le bourg­mestre, M. Emir Kir, et son équipe, ain­si que les membres de la com­mu­nau­té et Kha­lid ont été d’un grand sou­tien et d’une grande géné­ro­si­té dès le pre­mier jour de l’é­ta­blis­se­ment de la fon­da­tion en Europe. », affirme le Dr Abue­laish. Mon­sieur Kha­lid CHAREF est Res­pon­sable du Dépar­te­ment Rela­tions inter­na­tio­nales & Coopé­ra­tion à la Com­mune de Saint-Josse. Mon­sieur Kha­lid CHAREF est Res­pon­sable du Dépar­te­ment Rela­tions inter­na­tio­nales et Coopé­ra­tion à la Com­mune de Saint-Josse. La branche Europe de « Daugh­ters for life » a vu le jour en novembre 2021.

La com­mune de Saint-Josse, un havre pour « Daugh­ters for Life ».

Depuis 2021, Saint-Josse s’est impli­quée acti­ve­ment dans l’accompagnement de DFL, en met­tant à la dis­po­si­tion de la fon­da­tion des locaux et des équi­pe­ments. L’administration com­mu­nale assure éga­le­ment un sou­tien logis­tique qui per­met à la fon­da­tion de mul­ti­plier ses actions et d’étendre ses pro­jets en Bel­gique et en Europe. Les pro­pos du Dr confirment d’ailleurs le sou­tien de la com­mune à la fon­da­tion : « Ils ont sou­te­nu Daugh­ters for Life finan­ciè­re­ment, logis­ti­que­ment et en orga­ni­sant des évé­ne­ments de bien­ve­nue pour nos bour­siers et nos acti­vi­tés. ».  La com­mune a pro­cé­dé à des accords for­mels : en 2015, elle adhère au Réseau des Auto­ri­tés locales belges pour la Pales­tine puis signe en 2017 un Pro­to­cole de col­la­bo­ra­tion avec la ville d’Al Aiza­ria. De plus, en 2018, une délé­ga­tion com­po­sée du Bourg­mestre, d’autorités poli­tiques, de fonc­tion­naires et de la socié­té civile se sont ren­dus en Pales­tine pour faire ren­con­trer les par­te­naires de la Com­mune et le monde asso­cia­tif local et pour assu­rer la dis­tri­bu­tion des fonds récol­tés pen­dant les dif­fé­rentes acti­vi­tés orga­ni­sées par la Com­mune. Cette même année, des finan­ce­ments de pro­jets ont eu lieu dans le cadre de la sub­ven­tion du Gou­ver­ne­ment Fla­mand (pro­gramme de coopé­ra­tion fla­mand). En 2020, une aide sani­taire a été envoyée par la Com­mune à un de ses par­te­naires de la muni­ci­pa­li­té d’Al Aiza­ria tou­ché par la crise sani­taire liée au Covid 19. Ensuite, en 2022, un sub­side a été octroyé et des dons de maté­riel infor­ma­tique ont été faits au pro­fit de la fon­da­tion. Les auto­ri­tés de la com­mune ont éga­le­ment pu ren­con­trer les auto­ri­tés locales d’Al Aiza­ria en vue de l’inauguration de la salle de sport muni­ci­pale réno­vée et équi­pée grâce à un sub­side com­mu­nal. En 2023, la fon­da­tion a reçu un autre sub­side de la com­mune. Un centre de don pour Gaza a été ouvert du 29 avril au 18 mai de cette année en vue de faci­li­ter la col­lecte des dons, la dis­tri­bu­tion équi­table des res­sources et maxi­mi­ser l’impact des dons auprès des ONG et asso­cia­tions locales. En 2024, dans le cadre du par­te­na­riat entre Saint-Josse et la Pales­tine, la com­mune s’est mobi­li­sée à tra­vers un repas soli­daire dont les béné­fices seront rever­sés à la fon­da­tion « Daugh­ters for life Europe » pour sou­te­nir la popu­la­tion civile de Gaza qui vit des moments ter­ribles. Le sou­tien de la popu­la­tion est ren­for­cé par des évé­ne­ments popu­laires orga­ni­sés autour des thèmes por­tés par la fon­da­tion, per­met­tant de sen­si­bi­li­ser davan­tage les habi­tants aux causes huma­ni­taires et de ren­for­cer l’adhésion locale.

Des bourses sur mesure pour un len­de­main prometteur.

La fon­da­tion DFL four­nit des bourses uni­ver­si­taires cou­vrant l’intégralité des frais d’études, de loge­ment et de sub­sis­tance pour les jeunes filles en dif­fi­cul­té ori­gi­naires du Moyen-Orient. Pour être sélec­tion­nées, les béné­fi­ciaires doivent être accep­tées par une uni­ver­si­té et répondre aux cri­tères aca­dé­miques requis. Ce pro­gramme, qui intègre actuel­le­ment des étu­diantes de pays comme la Pales­tine, le Maroc ou encore la Syrie, vise à sou­te­nir celles qui, sans cette aide, n’auraient pas les moyens de pour­suivre leurs études uni­ver­si­taires. Le taux de réus­site impres­sion­nant de 100 % par­mi les béné­fi­ciaires atteste de l’impact du pro­gramme et du soin por­té à la sélec­tion et à l’accompagnement de chaque étudiante.

Retour sur la céré­mo­nie du 26 octobre 2024 : Témoi­gnages et résilience.

Les étu­diantes béné­fi­ciaires de DFL par­tagent des par­cours mar­qués par des défis, mais aus­si par une déter­mi­na­tion sans faille. Ain­si, ce 26 octobre 2024, a eu lieu au sein de l’Administration Com­mu­nale de Saint-Josse-ten-Noode une récep­tion en l’honneur des bour­sières diplô­mées de « Daugh­ters for life » en Bel­gique. Etaient pré­sents à cette céré­mo­nie le Dr Abue­laish, le Pre­mier-conseiller de l’Ambassadeur de Pales­tine, le Bourg­mestre de la Com­mune et le public. Toutes les bour­sières ont témoi­gné de la recon­nais­sance et des remer­cie­ments envers la fon­da­tion et envers les uni­ver­si­tés qui les ont sélec­tion­nées. Cepen­dant, une jeune étu­diante ori­gi­naire de Gaza était par­ti­cu­liè­re­ment émue car, ayant per­du plu­sieurs membres de sa famille, elle est par­ve­nue à quit­ter son pays grâce à l’aide de DFL et de l’Université de Gand qui lui ont obte­nu un visa assez rapi­de­ment. Ce type d’histoire de rési­lience et de suc­cès repré­sente la vision du Dr. Abue­laish : trans­for­mer le deuil en force et l’adversité en oppor­tu­ni­té. Lors de la céré­mo­nie, le Dr. Abue­laish a encou­ra­gé les étu­diantes à tendre la main à d’autres étu­diantes dans le besoin, pro­pa­geant ain­si la vision de DFL d’une chaîne d’entraide soli­daire pour les années à venir. Ce fut un des moments forts de la céré­mo­nie. L’implication de la com­mune de Saint-Josse dans les acti­vi­tés de « Daugh­ters for Life » est très impor­tante pour le Dr. Abue­laish qui l’explique par ses pro­pos : « Ce type de col­la­bo­ra­tion est essen­tiel et vital pour mon­trer la soli­da­ri­té. Lorsque nous nous unis­sons, nous fai­sons bou­ger les choses et nous ren­dons notre monde meilleur pour tous. Je remer­cie tous les membres de la com­mune de Saint-Josse, en par­ti­cu­lier le maire Emir Kir, Dorah, Kha­lid et toute l’é­quipe. La com­mune de Saint Josse est tou­jours prête à don­ner à Daugh­ters for Life car elle croit en la mis­sion et la vision de Daugh­ters for Life. J’en­cou­rage toutes les autres com­munes à suivre les pas de Saint-Josse. ». La jour­née s’est conclue par un buf­fet offrant un espace cha­leu­reux et convi­vial pour les échanges entre les invi­tés et les étu­diantes diplô­mées, mar­quant un moment rem­pli de soli­da­ri­té et de partage.

Trois leçons sont à tirer de cette céré­mo­nie. Toutes les per­sonnes et tous les orga­nismes qui ont contri­bué aux bourses d’études ont été mis devant le fait accom­pli décou­vrant les filles diplô­mées grâce à leur sou­tien. La fon­da­tion est désor­mais un repère et un refuge pour ces étu­diantes dési­reuses de pour­suivre leurs études. A moyen et long terme, il faut encore plus de bourses uni­ver­si­taires afin d’aider d’autres étu­diantes du Moyen-Orient dans la pour­suite de leurs études.

Vers un centre euro­péen « Daugh­ters for life » à Saint-Josse : un pro­jet ambi­tieux pour l’avenir.

Alors que Saint-Josse et DFL pour­suivent leurs efforts, la com­mune envi­sage de faire de Saint-Josse un centre euro­péen pour la fon­da­tion. Les rai­sons prin­ci­pales sont que Saint-Josse est une terre d’accueil, un car­re­four de natio­na­li­tés et de cultures et que les ini­tia­tives des deux enti­tés favo­risent l’adhésion popu­laire, avec une par­ti­ci­pa­tion régu­lière de citoyens et d’associations locales. De ce fait, les échanges et les col­la­bo­ra­tions avec d’autres uni­ver­si­tés et d’autres ins­ti­tu­tions belges seront pos­sible. De plus, la fon­da­tion est sou­te­nue par un conseil d’administration consti­tué de per­son­na­li­tés influentes, appor­tant un poids sym­bo­lique et opé­ra­tion­nel à la fon­da­tion. Ce pro­jet à long terme s’appuie sur une volon­té com­mune de rendre pérenne le sou­tien édu­ca­tif et huma­ni­taire ini­tié par le Dr. Abue­laish. Son livre inti­tu­lé : « I Shall not hate » qui traite de la récon­ci­lia­tion israé­lo-pales­ti­nienne sera mis à dis­po­si­tion de tous·tes dans les biblio­thèques de Saint-Josse, Schaer­beek et dans les associations.

 

L’alliance entre la com­mune de Saint-Josse-ten-Noode et la fon­da­tion « Daugh­ters for Life » est le résul­tat d’une vision par­ta­gée de l’humanité et de l’inclusion. Ce par­te­na­riat démontre que même les plus petites com­mu­nau­tés peuvent avoir un impact glo­bal en sou­te­nant des pro­jets à forte dimen­sion sociale. Les his­toires de réus­site des jeunes béné­fi­ciaires montrent com­ment, avec un peu de sou­tien et beau­coup de déter­mi­na­tion, l’éducation peut deve­nir un outil puis­sant pour trans­for­mer des vies. Plus qu’un simple pro­gramme de bourses, la fon­da­tion et la com­mune illus­trent que la soli­da­ri­té et l’engagement citoyen peuvent fran­chir les fron­tières et ouvrir des pers­pec­tives nou­velles pour les géné­ra­tions futures.

Un témoignage de solidarité : Le festival d’Uccle au service des droits des enfants

« On n’en parle jamais assez », Gior­gia Boldrini.

Depuis 2019, Uccle a su se démar­quer par son enga­ge­ment inébran­lable envers la soli­da­ri­té inter­na­tio­nale à tra­vers l’organisation de fes­ti­vals annuels. Chaque fes­ti­val est conçu pour mettre en lumière dif­fé­rentes thé­ma­tiques clés dans le domaine de la soli­da­ri­té mon­diale. Gior­gia Bol­dri­ni, char­gée de la soli­da­ri­té inter­na­tio­nale et des affaires euro­péennes de la com­mune d’Uccle, nous livre un témoi­gnage poi­gnant sur le par­cours de ce fes­ti­val qui, en 2024, a choi­si de foca­li­ser ses efforts sur les droits des enfants.

Le fes­ti­val, qui a pris son essor en 2019, a com­men­cé avec une durée modeste d’un à deux jours, sans thé­ma­tique par­ti­cu­lière, cen­trant sim­ple­ment ses acti­vi­tés sur le thème géné­ral de la soli­da­ri­té inter­na­tio­nale. C’est en 2020 que la vision du fes­ti­val a pris une direc­tion plus pré­cise avec le thème de la déco­lo­ni­sa­tion et de l’im­mi­gra­tion. L’objectif était de rendre visibles les asso­cia­tions tra­vaillant toute l’an­née sur ces ques­tions, en offrant ain­si une sorte de ser­vice public essen­tiel à tra­vers diverses acti­vi­tés inter­ac­tives et informatives.

En 2023, le choix s’est por­té sur les réfu­giés en hom­mage aux nom­breux réfu­giés ukrai­niens, mar­quant une année dédiée à la sen­si­bi­li­sa­tion et au sup­port des popu­la­tions dépla­cées par les conflits. Cette édi­tion, inti­tu­lée “D’Uccle et d’ailleurs”, a mis en lumière des témoi­gnages poi­gnants et des œuvres signi­fi­ca­tives. Une expo­si­tion de pho­to­gra­phies, réa­li­sée par les jeunes du Centre Mena de la Croix Rouge de Bel­gique d’Uccle et enca­drée par la pho­to­graphe Johan­na de Tes­sières, a été par­ti­cu­liè­re­ment remar­quée. Ces jeunes, à tra­vers leurs cli­chés pris dans leur quar­tier autour de la place de St-Job, ont su cap­tu­rer et par­ta­ger leur vision unique de leur envi­ron­ne­ment. L’é­quipe du centre MENA a éga­le­ment conçu un par­cours péda­go­gique ouvert au public et aux écoles, visant à confron­ter nos repré­sen­ta­tions sur les migra­tions et les migrant·es à des infor­ma­tions thé­ma­tiques pré­cises. Cette ini­tia­tive avait pour objec­tif de per­mettre aux plus jeunes de com­prendre les réa­li­tés com­plexes des réfugié·es, à tra­vers une immer­sion édu­ca­tive et inter­ac­tive. L’an­née 2024 marque un tour­nant avec le choix de se concen­trer sur les droits des enfants. Ce choix est né d’une dis­cus­sion au sein du conseil consul­ta­tif, d’où une pro­po­si­tion ini­tiale de trai­ter les droits humains de manière glo­bale. Cepen­dant, se concen­trer sur un type de droit humain, en l’occurrence les droits de l’enfant, sem­blait plus per­cu­tant et per­ti­nent. Le ser­vice de la soli­da­ri­té inter­na­tio­nale a éla­bo­ré des acti­vi­tés riches et variées autour de cette thématique.

Le pro­gramme du fes­ti­val inclut une expo­si­tion prin­ci­pale au Centre Cultu­rel d’Uccle explo­rant les droits de l’enfant sous le prisme de la ques­tion du tra­vail enfan­tin dans le monde (cf Geo­po­lis) et les illus­tra­tions vibrantes d’Anna Wan­da Gogu­sey, et une expo­si­tion pho­to­gra­phique en plein air sur la situa­tion des MENA à Calais. Les enfants, les écoles et les familles ont eu l’occasion de s’immerger dans des dis­cus­sions ani­mées et des ate­liers pro­po­sés par Amnes­ty Inter­na­tio­nal et le CNAPD pen­dant la durée du fes­ti­val. Inclu dans la pro­gram­ma­tion grâce à la contri­bu­tion du CCSI, le film “Les che­mins de l’é­cole” de Pas­cal Plis­son, pro­je­té le 20 mars, a per­mis au public de com­prendre les chal­lenges quo­ti­diens aux­quels les enfants à tra­vers le monde font face sim­ple­ment pour accé­der à l’éducation.

Selon Madame Bol­dri­ni, par­mi les évé­ne­ments mar­quants, l’i­nau­gu­ra­tion a brillé par la pré­sence de spea­kers variés venant du milieu de la défense des droits de l’enfant en Bel­gique et dans le monde, comme le Délé­gué Géné­ral aux droits de l’enfant, l’expert sur les droits de l’enfant d’Amnesty Bel­gique et le réa­li­sa­teur belge Marc-Hen­ri Wajn­berg, atti­rant une grande audience de par­ti­ci­pants moti­vés et enga­gés. La CIE “La Com­pa­gnie qui Pétille” a éga­le­ment ajou­té une touche unique au fes­ti­val avec leur spec­tacle d’improvisation “Espoir!” qui, à tra­vers des scènes impro­vi­sées, abor­dait les droits des enfants avec humour, émo­tion et engagement.

Alors que le fes­ti­val se tourne vers 2025, les orga­ni­sa­teurs montrent déjà un engoue­ment pour la thé­ma­tique de la double culture. Ce choix se pro­file comme une oppor­tu­ni­té d’explorer et d’apprécier les richesses cultu­relles des habitant·es d’Uccle et des participant·es internationaux·ales. À tra­vers cette nou­velle thé­ma­tique, le fes­ti­val conti­nue­ra de tis­ser des liens, d’informer et d’inspirer, ral­liant encore plus d’adeptes autour des valeurs de soli­da­ri­té et de droits humains.

Jette : 3 expositions et un marathon de lettres

La com­mune de Jette vous invite le jeu­di 12 décembre à 18h à un triple ver­nis­sage et un Mara­thon des lettres Amnes­ty International.

A CONTRE-COURANT DES PRÉJUGĖS
Décou­vrez l’his­toire de 4 femmes et 6 hommes venus en Bel­gique pour y construire une vie meilleure. Elles et ils ont en com­mun un pas­sage par la com­mune de Jette et une réelle impli­ca­tion dans la socié­té. Leur citoyen­ne­té se démarque clai­re­ment des idées lar­ge­ment véhi­cu­lées par les médias sociaux et par les ‘bons Belges’ qui se disent ‘enva­his par des profiteurs…’

LES PAS SUSPENDUS
L’ar­tiste Alma Mat­ter expose les pas de ceux qui ont tout quit­té et qui déam­bulent entre l’ombre et la lu- mière. Des pas sus­pen­dus qui repré- sentent aus­si la mémoire d’un pas­sé proche et d’un pré­sent incer­tain. Des pas qui attendent un nou­veau départ dans le car­re­four du désespoir.

OEUVRE COLLECTIVE CERFS-VOLANTS
L’œuvre réa­li­sée par les par­ti­ci­pants de l’a­te­lier Res­to­jet cherche à repré­sen­ter l’es­poir de ceux qui se sentent mar­gi­na­li­sés dans une socié- té qui les inter­roge et les dis­cri­mine de manière constante. Tour­née vers les per­sonnes qui se trouvent sur ce par­cours d’im­passes, cette créa­tion artis­tique col­lec­tive a pour voca­tion d’é­vo­quer l’en­vol vers la digni­té et la liberté.

Ces expo­si­tions seront à visi­ter du 13/12/24 au 31/01/25.

MARATHON DES LETTRES AMNESTY INTERNATIONAL
Le Groupe 49 d’Am­nes­ty inter­na­tio­nal sera pré­sent pour l’oc­ca­sion afin de vous invi­ter à écrire des lettres des- tinées à faire réagir les auto­ri­tés face aux vio­la­tions des droits humains. Vous pour­rez vous mobi­li­ser pour Neth Naha­ra, Mana­hel Al-Otai­bi et Oqba Hashad.

Plus d’in­fos sur www​.jette​.brus​sels

 

Journée Soliris 2024 au Parlement Bruxellois

Lors de cette jour­née orga­ni­sée par Soli­ris et Echos-com­mu­ni­ca­tion au Par­le­ment bruxel­lois (Jeu­di 21 novembre 2024), les membres de diverses asso­cia­tions dia­spo­riques et autres acteurs du sec­teur ont eu l’opportunité de par­ti­ci­per à une ses­sion plé­nière ain­si que plu­sieurs dis­cus­sions thé­ma­tiques qui avaient pour but de déter­mi­ner des pro­blé­ma­tiques à amé­lio­rer selon les besoins de cha­cun et faire des recommandations.

Mal­gré la dif­fé­rence entre les réa­li­tés des com­munes et des asso­cia­tions, cette jour­née fut aus­si une occa­sion de créer des échanges et des réflexions dans la bonne humeur autour d’un verre ou lors des dif­fé­rentes dis­cus­sions thé­ma­tiques, se rap­pro­cher pour mieux col­la­bo­rer, pro­fi­ter des res­sources ain­si que de l’expérience de l’un et de l’autre pour une effi­ca­ci­té opti­male afin de pou­voir atteindre un objec­tif en commun.

 

Résu­mé des recom­man­da­tions et dis­cus­sions thématiques

 

Ses­sion plénière :

  • Rap­pro­cher les com­munes et le monde associatif
  • Volon­té de construire un lien avec l’ECMS
  • Com­mu­ni­ca­tion avec les politiques
  • Recher­cher l’indépendance financière 
  • Fédé­rer, mutua­li­ser et créer des synergies.

 

Dis­cus­sion thé­ma­tique “Agri­cul­ture et alimentation”:

  • Quelle est la prio­ri­té concer­nant l’agriculture et l’alimentation en fonc­tion de votre projet ? 
    • Tra­vailler la terre et la comprendre 
    • prendre conscience des réa­li­tés au niveau de l’agriculture en Belgique 
    • sen­si­bi­li­sa­tion et le déve­lop­pe­ment personnel 

 

  • La culture joue-t-elle un rôle dans la trans­mis­sion des savoirs à tra­vers l’agriculture ?
    • Il y a l’influence de la culture dans laquelle on est élevé 
    • Lien entre les cita­dins et les diasporas 
    • ouver­ture aux autres cultures

 

Dis­cus­sion thé­ma­tique Pro­jets de sen­si­bi­li­sa­tion à la soli­da­ri­té inter­na­tio­nale dans et hors cadre sco­laire:

  • Faci­li­ta­tion des syner­gies entre services
  • For­ma­tion des enseignants
  • Coor­di­na­tion avec des ONG
  • Adap­ter les outils péda­go­giques pour une acces­si­bi­li­té accrue

 

Dis­cus­sion thé­ma­tique “lin­guis­tique”:

  • Quels sont les freins à la mise en réseau linguistique 
  • Façons de fonc­tion­ner dif­fé­rentes selon la langue
  • Qu’est ce qui pour­rait ren­for­cer la mise en réseau ?
  • Ten­sions entre com­mu­nau­tés, cultures, valeurs, façons de faire

festival Hakuna Matata

INVITATION

PREMIERE CELEBRATION DE LA  FIN DE LA PREMIERE  DECENNIE ONUSIENNE DES AFRO-ASCENDANTS   2015 – 2024

L’AN 6261 ERE AFRICAINE-KAMITES  L’AN 2024 ERE OCCIDENTALE

source afri­ca mondo

Oupèr ren­pèt néfe­rèt, l’ou­ver­ture d’une belle année

A L’OCCASION DU FESTIVAL  HAKUNA MATATA  2024

THEME : TOUS ACTEURS

THEME DE LA CELEBRATION : CLEOPATRE VII ET LES 7 ANNEAUX DU DRAPEAU DE L’UNION AFRICAINE

 

Ah que ne l’eut-elle eu plus long, plus court, plus mignon ! La face du monde en eût été chan­gée, disait Blaise Pas­cal. En véri­té, ce qui a chan­gé, ce n’est pas la face du monde mais son visage à elle, Cléo­pâtre. Femme et étran­gère, long­temps évo­quée à tra­vers le seul prisme de ses vain­queurs, elle est le pro­to­type du per­son­nage dont l’image a tou­jours été alté­rée par les pré­ju­gés : une dis­grâce pour elle et une jubi­la­tion pour l’historien d’art. Ce livre entend mettre en pers­pec­tive les mille images de celle qui fut au propre la der­nière reine d’Égypte et que sa pos­té­ri­té n’a ces­sé de faire gran­dir, ce qui a sou­vent rimé avec salir. Tou­jours — et de plus en plus — for­te­ment sexuée, mais égyp­tia­ni­sée (voire afri­ca­ni­sée), soli­taire et domi­na­trice, l’image de Cléo­pâtre qui triomphe aujourd’hui dans l’imaginaire col­lec­tif s’est encore écar­tée de la réa­li­té his­to­rique en même temps qu’elle paraît ter­ri­ble­ment révé­la­trice de la socié­té actuelle

Cléo­pâtre, usages et més­usages de son image

Fran­çois de Callataÿ

Sep­tembre 2015

Date :Le 05 octobre 2024

Lieu : GC De Rinck

Place de la Vaillance,7  1070 Anderlecht

Heure  du Fes­ti­val :  de 10h00   à    21 h00

Heure de la pre­mière célé­bra­tion de la fin de la pre­mière décen­nie onusienne

                  De    10 h00     à    13 h00

                  Dans la salle d’Académie Néerlandophone

Orga­ni­sa­teur : Col­lec­tif Bruxelles Bujum­bu­ra-Col­lec­tif Haku­na Matata-Fmdo-VGC

1.Décennie inter­na­tio­nale des per­sonnes d’ascendance afri­caine des Nations Unies

La Décen­nie inter­na­tio­nale des per­sonnes d’as­cen­dance afri­caine des Nations Unies est un appel mon­dial à l’ac­tion visant à résoudre les pro­blèmes qui touchent les per­sonnes d’as­cen­dance afri­caine dans les domaines de la recon­nais­sance, de la jus­tice et du déve­lop­pe­ment. En 2014, l’As­sem­blée géné­rale des Nations Unies a décla­ré jan­vier 2015 à décembre 2024 en tant que Décen­nie inter­na­tio­nale des per­sonnes d’as­cen­dance afri­caine (la Décen­nie). La Décen­nie recon­naît que les per­sonnes d’as­cen­dance afri­caine repré­sentent un groupe dis­tinct dont les droits de l’homme doivent être pro­mus et pro­té­gés. (source gou­ver­ne­ment du Canada)

2.Plan d’Action Belge

La Décen­nie inter­na­tio­nale des per­sonnes d’as­cen­dance afri­caine a été pro­cla­mée par l’As­sem­blée géné­rale des Nations unies en 2013 dans sa réso­lu­tion A/RES/68/237. Cette Décen­nie s’étend du 1er jan­vier 2015 au 31 décembre 2024 et a pour thème « Per­sonnes d’ascendance afri­caine : consi­dé­ra­tion, jus­tice et déve­lop­pe­ment ». Un Groupe de tra­vail inter­gou­ver­ne­men­tal a rédi­gé un pro­gramme pour cette décen­nie qui demande la mise en œuvre de mesures au niveau natio­nal, régio­nal et inter­na­tio­nal ain­si qu’au niveau de l’Assemblée géné­rale de l’ONU. Les mesures deman­dées au niveau natio­nal se basent sur trois piliers dif­fé­rents : la recon­nais­sance, la jus­tice et le développement.

 

Le 25 juin 2019, la Cel­lule éga­li­té des chances a orga­ni­sé, sous le man­dat du Ministre de l’Égalité des chances et avec le sou­tien du SPF Affaires Étran­gères, un évé­ne­ment en vue de la pro­cla­ma­tion de la Décen­nie des per­sonnes d’as­cen­dance afri­caine au niveau national.

 

À l’occasion de cet évé­ne­ment, la socié­té civile et des membres de la com­mu­nau­té afro-des­cen­dante ont été invi­tés à indi­quer leurs besoins et leurs recom­man­da­tions concrètes à l’é­gard des déci­deurs politiques.(source SPF Justice)

 

Objec­tifs :

A par­tir de 7 anneaux de dra­peau de l’union afri­caine, com­prendre les enjeux et pers­pec­tives dans un monde mul­ti­po­laire, conso­li­der un impé­ra­tif de ras­sem­ble­ment et de col­la­bo­ra­tion entre les humains de bonne conscience, sen­si­bi­li­ser le public sur les rap­ports entre chan­ge­ment et enga­ge­ment pour la paix et le déve­lop­pe­ment dans nos pays d’accueil et dans les pays kamites.

 

Acti­vi­tés :

 

1.Accueil des offi­ciels  (Afrique-Europe-Bel­gique-Bruxelles-Ander­lecht-Asso­cia­tions-col­lec­ti­vi­tés)

2. Les discours

3.Prjections d’un film –confé­rences sur Cléo­pâtre VII

4.Echanges débats

5.Résumé

6. Conti­nuer les échanges autour d’un bar

 

Cœur de cible

 

Nous nous adres­sons prin­ci­pa­le­ment aux acteurs  capables d’influencer un chan­ge­ment de para­digme et de vision du monde .

Par­te­na­riats

La recons­truc­tion de notre ima­gi­naire col­lec­tif étant une affaire de tous, nous comp­tons prin­ci­pa­le­ment pour la réus­site de cette entre­prise ô com­bien louable, sur toute enti­té phy­sique ou morale, capable de nous accom­pa­gner dans l’expertise, le conseil, le finan­ce­ment et autres formes de soutien

 

Stra­té­gie de communication

 

La célé­bra­tion  est ouverte au grand public. Le col­lec­tif Haku­na Mata­ta et le Col­lec­tif Bruxelles Bujum­bu­ra se chargent  de pro­mou­voir l’événement et faire venir leurs invi­tés . Les canaux de com­mu­ni­ca­tion uti­li­sés sont d’abord les réseaux sociaux, sur les pages publiques des asso­cia­tions , et de quelques par­te­naires. Dans le sou­ci de conser­ver des archives de l’événement, une cou­ver­ture média­tique sera réa­li­sée par tout média inté­res­sé ou dési­reux de nous accom­pa­gner. En plus d’un came­ra­man et pho­to­graphe que nous aurons choi­sis. Les sup­ports vidéos seront dif­fu­sés auprès du public, des par­te­naires, de chaînes YouTube.

 

Res­pon­sable de Contact

 

Nta­co­ri­gi­ra Victor

Ave­nue Marius Renard N°27A/boîte 271

1070  Ander­lecht

Bruxelles-Bel­gique

E‑mail :ntacovic2000@​yahoo.​fr

Gsm/watsap :0032.479.75.39.05

Face book/Youtube/twitter,instagramm

Cérémonie de Remise de Prix de SoliDare Hub

Nous avons le plai­sir de vous invi­ter à la Céré­mo­nie de Remise de Prix de Soli­Dare Hub ! Rejoi­gnez-nous pour décou­vrir des jeunes lea­ders pré­sen­ter leurs pro­jets de soli­da­ri­té inno­vants en coopé­ra­tion internationale.

Ren­con­trez l’équipe : Ben, Car­mel, Eli­jah & Urs­zu­la, Johan, Han­nah & Rik, et Sal­ma & Ranya — chacun·e appor­tant sa vision unique à tra­vers des pro­jets variés tou­chant à la culture, au sport, à l’autonomisation des femmes, au cli­mat, ain­si qu’à la san­té men­tale et sexuelle. Pré­pa­rez-vous à être inspiré·e par leur pas­sion et leur engagement.

Jette : Semaine Européenne de la Démocration Locale 2024

À l’occasion de la Semaine euro­péenne de la Démo­cra­tie Locale (SEDL) qui a pour thème cette année ‘La rési­lience démo­cra­tique au cœur des col­lec­ti­vi­tés locales’, plu­sieurs acteurs jet­tois se ras­semblent pour sen­si­bi­li­ser les habi­tantes et habi­tants de la com­mune aux enjeux de la grande pré­ca­ri­té et de l’exclusion sociale.

Théâtre de marion­nettes :  ‘Who we are ?’

Ce spec­tacle de la com­pa­gnie Transe-en-danse est une méta­phore poli­tique de l’accueil. Il met en scène de jeunes artistes ori­gi­naires d’Afrique sub­sa­ha­rienne et de Pales­tine, tous deman­deurs d’asile en Bel­gique. Ils incarnent leur propre rôle à tra­vers des marion­nettes qui gran­dissent au fur et à mesure que le public apprend connaître leur his­toire, leur cou­rage, leurs bles­sures, leurs rêves et leurs espoirs. Dans des textes, écrits par eux, ils se racontent. Par la danse, ils par­viennent à expri­mer ce que les mots ne suf­fisent à dire concer­nant les dif­fi­cul­tés qu’ils ont endu­rées dans leur pays d’origine, sur la route et en Bel­gique. Ils nous invitent à ima­gi­ner une socié­té plus juste, inclu­sive et soli­daire. Le spec­tacle sera sui­vi d’un échange avec les protagonistes.

Mer­cre­di 16 octobre à 19h
CBO – chaus­sée de Jette, 427
Gratuit
Ins­crip­tion sou­hai­tée : info@​transe-​en-​danse.​be

Expo­si­tion tri­lingue ‘Habi­ter’

Le Ras­sem­ble­ment Bruxel­lois pour le Droit à l’Ha­bi­tat (RBDH) expose 7 por­traits pho­tos sonores de per­sonnes qui vivent le mal-loge­ment à Bruxelles. Elles et ils témoignent, se confient, par­tagent leur expé­rience. Leurs his­toires sont des clés pour mieux com­prendre le loge­ment à Bruxelles, appré­hen­der les enjeux socié­taux et les chan­ge­ments qui modi­fient len­te­ment mais pro­fon­dé­ment notre capitale.

Du 14 au 25  octobre 
La Mai­son communale
Chaus­sée de Wem­mel, 100

Ciné-débat bilingue : ‘Par­ti du rêve de logement’ 

Ce film du groupe ALARM pré­sente des per­sonnes qui ont quit­té leur pays et cherchent un loge­ment à Bruxelles. Elles y ren­contrent réti­cences, humi­lia­tions et arnaques. Peu à peu émerge l’i­dée qu’il n’y a qu’une seule solu­tion à leurs pro­blèmes : prendre la démo­cra­tie au sérieux et fon­der leur propre par­ti poli­tique… La pro­jec­tion (FR sous-titrée NL) sera sui­vie d’un débat ani­mé par Brus­sels Plat­form Armoede, en pré­sence des acteurs.

Jeu­di 17 octobre à 19h30
Biblio­thèque néer­lan­do­phone  (Salle Verdoodt)
Place Car­di­nal Mer­cier, 6
Gratuit

Arpen­tage ‘Man­gez les riches, la lutte des classes passe par l’assiette’

Notre ali­men­ta­tion est mon­dia­li­sée et mar­chan­di­sée, dans un monde où la sur­pro­duc­tion pro­fite à une mino­ri­té, appuyée par la classe poli­tique, qui se gave sur le dos des classes labo­rieuses.… Et si le temps était venu de man­ger les riches ? De faire ripaille de leurs pri­vi­lèges, s’attaquer à la mala­die plu­tôt qu’aux symp­tômes, trou­ver la recette d’un monde plus juste, pour tout le monde ? Le livre de Nora Bouaz­zou­ni fera l’objet d’un arpen­tage, une tech­nique d’exploration en groupe qui per­met une meilleure com­pré­hen­sion d’un ouvrage dans sa complexité.

Same­di 19 octobre à 14h30
RestoJet
Place Car­di­nal Mer­cier, 36
Gratuit
Sur ins­crip­tion : afnicolay@jette.brusssels

Ate­lier bilingue : ‘La démo­cra­tie ? Ce n’est pas jeter les gens à la rue !’ 

PLOEF ! pro­pose un nou­veau type de ren­contre autour de la démo­cra­tie dont l’idée est de prendre ses res­pon­sa­bi­li­tés pour un monde qui nous semble plus en adé­qua­tion avec nos valeurs. Les­quelles ? Voi­là la pre­mière ques­tion de ces ren­contres démocratiques !

Same­di 26 octobre à 14h30
PLOEF ! – rue Bona­ven­ture, 100
Gratuit
Plus d’infos : ploefplus@​gmail.​com

Etterbeek : Automne des Solidarités 2024

Depuis de nom­breuses années main­te­nant, les ser­vices de Cohé­sion sociale et Soli­da­ri­té inter­na­tio­nale sont heu­reux de s’associer afin d’organiser l’Automne des Soli­da­ri­tés en par­te­na­riat avec de nom­breuses asso­cia­tions etter­bee­koises et ser­vices communaux.

L’édition 2024 de l’Automne des Soli­da­ri­tés est un peu rac­cour­cie, mais on ne change pas les bonnes habi­tudes : de nom­breux par­te­naires vous ont concoc­té un pro­gramme varié avec pas moins de 24 acti­vi­tés, qua­si­ment toutes gra­tuites, entre le 20 octobre et le 5 décembre.

L’Automne des Soli­da­ri­tés débu­te­ra en beau­té le dimanche 20 octobre en après-midi lors de sa désor­mais tra­di­tion­nelle fête d’ouverture dans le hall d’entrée de la Mai­son com­mu­nale et se clô­tu­re­ra, au même endroit, le jeu­di 5 décembre en début de soirée.

Entre les deux, vous aurez l’occasion de prendre part à des ate­liers par­ti­ci­pa­tifs, créa­tifs et ludiques, ain­si qu’à des confé­rences, repas, séances de ciné­ma et théâtre, expo­si­tions, etc.

Plus d’informations sur : https://​etter​beek​.brus​sels/​s​i​t​e​s​/​d​e​f​a​u​l​t​/​f​i​l​e​s​/​p​u​b​l​i​c​a​t​i​o​n​s​/​p​d​f​/​2​024 – 08/20240830_BRO_AUTOMNE_DES_SOLIDARITES.pdf

CONSTRUIRE LA COHESION A ANDERLECHT

Pré­sen­ta­tion des résul­tats du Col­loque ‘Se recons­truire dans la migra­tion’ d’oc­tobre 2023, avec la pré­sen­ta­tion par des asso­cia­tions de la com­mune d’An­der­lecht de l’im­pact que la for­ma­tion impar­tie par FaMi­Do en 2023 a eu dans le tra­vail avec leurs béné­fi­ciaires : pré­sen­ta­tion de pro­jets et remise de diplômes.